Alger

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Alger, (الجزائر) (en arabe algerien  : دزاير , Dzayer surnommée el Bahdja (la joyeuse), el mahroussa (la bien-gardée) ou encore la blanche, tant par les Algériens que par les Français, est la capitale de l'Algérie et la plus grande ville du pays.

Située au bord de la mer Méditerranée, la ville donne son nom à la wilaya dont elle est le chef-lieu. En 2008, la population de la wilaya d'Alger est estimée à quatre millions d'habitants. L'agglomération algéroise compte environ 4 269 962 habitants ce qui fait la deuxième agglomération du maghreb après Casablanca. et l'une des plus grandes villes d'afrique .


En parlant d'Alger, il faut toujours évoquer le coeur d'Alger, La Casbah, cette ville dans la ville d'Alger et de par son importance, elle a été classée patrimoine universel par l'UNESCO en décembre 1992.

Histoire


Elle constitue la vieille ville d'Alger, la cité turque autour de laquelle se sont pressées des constructions hétéroclites. A l'origine le mot "casbah" désignait la citadelle qui surplombait la ville "la médina", peu à peu le terme engloba la cité elle-même.
Les remparts qui protégeaient la Casbah, ainsi que le haut et le bas de la cité ont aujourd'hui disparus. "Construisant leur casbah, les anciens avaient atteint au chef-d'oeuvre d'architecture et d'urbanisme" disait le Corbusier.

En effet, cette masse compacte au coeur d'Alger ne cesse d'émerveiller et de surprendre. Accrochées à flanc de colline, les maisons se superposent, les terrasses dominent d'autres terrasses où, sur fond de mer, flottent des lessives bariolées. Des rampes, des escaliers, des ruelles sous encorbellements ou parfois couvertes, des chicanes, des boyaux, tout fait de la casbah un véritable labyrinthe, où l'on a plaisir à se perdre.

Après la chute de l'empire romain


L'histoire d'Alger se confond avec les bouleversements des invasions vandales (429-534). Nous signalerons, toutefois, qu'au cours de cette période, la ville a été pendant un laps de temps le siège d'un évèché. Au cours du 7ème siècle, à l'aube de l'Islam, s'installe sur le site la tribu des Beni Mezrenna. Qui s'adonne à l'agriculture et à l'élevage. Elle entretient, par ailleurs, des relations commerciales avec les villes de la rive nord de la Méditerranée.
En 340H / 952 JC., Bologuine Ibn Ziri Ibn Manad fortifie et agrandit le site occupé par les Beni Mezghana et lui donne le nom d'El-Djazair, par référence aux quatre îlots qui faisaient face au rivage. Ce nom donnera, par altération, Alguère en catalan (1375), puis Alger. A partir de cette période, l'histoire de la ville d'Alger, est intimement liée à celle du Maghreb central.
Du 10ème au 15ème siècle. El Djazair subit la domination de tous les prétendants qui se sont disputés le pouvoir au Maghreb central. Alger a ainsi été, du 10ème au 15ème siècle, à la fois et selon les circonstances, Ziride, hammadite, Almoravide, Almohade, Hafside, abdelwadide puis, enfin, indépendante.

Au cours du 15ème siècle

C'est la tribu des Thaâliba (dont est issu le célèbre patron de la ville Abou Zeid Abderahmane Ben Mekhlouf At-Thaâlibi) qui gouverne la ville. Dès les dernières années du 15ème siècle, Alger comme les autres villes du littoral maghrébin subit le contrecoup de la "Reconquista" espagnole. La population s'accroît avec l'arrivée de nombreux émigrés andalous et la ville s'agrandit. En 1510, les Espagnols qui tentent de la soumettre construisent la forteresse du Penon. Face à la persistance de la croisade chrétienne, la population d'Alger sollicite la protection des frères Barberousse qui s'installent à Alger en 1516 L'arrivée des frères Barberousse à Alger va changer radicalement la destinée de la ville. Kheir-Eddine, qui succède, en 1518, à son frère Arroudj, fait face à de nombreuses attaques espagnoles. Le 17 Mai 1529, il détruit la forteresse du Penon, édifiée par les Espagnols et construit la jetée qui va relier les îlots à la terre ferme. Pendant cette période "Ottomane", le siège du gouvernement et de l'administration se situait au Palais de la Jenina, dans la partie basse de la ville. S'y installeront les Beylerbeys de 1534 à 1585, les Pachas de 1585 à 1659, les Aghas de 1659 à 1971 et, enfin, les Deys de 1671 à 1817. Il est ensuite transféré à la Casbah Jusqu'en 1830.

Capitale du pays durant la période 1529-1830


Alger est une place forte disposant d'une flotte redoutable qui lui confère une autorité sans égale en mer.

Du 16ème au 19ème siècle


Outre le palais de la Jenina. Limité par la place du Diwan, de luxueuses demeures de dignitaires et de hauts fonctionnaires se construisent dans la partie basse de la ville : Dar Hassan Pacha, Dar Aziza, Dar Mustpha Pacha.
Cette partie de l'agglomération devient le quartier des affaires. Une grande rue commerçante se développe, allant de la porte Bab El oued à la porte Bab Azzoun. C'est la zone des souks, assez proche du Palais de la Jenina. A la veille de l'occupation française, Alger, largement rebâtie après le tremblement de terre de 1716, s'étend, dans la partie comprise entre la rue Benganif, le boulevard hahkad, la citadelle (Casbah) et le port, soit 3200 mètres de remparts avec cinq portes qui l'enferment. les faubourgs constituent la campagne avec de belles villas enfouies dans un cadre de verdure et de vastes jardins qui faisaient l'admiration des Européens. La ville haute, le Djebel comme on l'appelle, constitue la vraie ville avec ses mosquées, ses zaouias et ses rues étroites.

1529 – 1830


TROIS SIECLES DE PRESENCE TURQUE L ' Etat algérien, plus connu sous l'appellation "Régence d'Alger" fut, dans les faits, dirigé pendant trois siècles par les janissaires, milice turque installée à Alger après l'arrivée des frères Barberousse.
La réalité du pouvoir était détendue par cette corporation qu'on appelait l'"Odjak" ou Tafias et qui a "enfanté" presque tous les Beylerbeys, les Aghas et les Deys jusqu'à l'occupation de l'Algérie par la France. A l'intérieur du pays, les Turcs n'ont occupé que "quelques postes de surveillance. Ils laissèrent les populations rurales entre les mains des féodaux et confréries religieuses, dont les exigences les poussèrent très souvent à la révolte. Ce manque de contacts directs avec les autochtones fit que les Turcs, étrangers, demeurèrent étrangers durant les trois siècles de leur présence en cette terre. Ils furent cependant un rempart solide contre l'invasion de la chrétienté, au moment où l'esprit de "croisade" dominait encore les actions de l'Eglise, et de certains monarques

Alger de 1830 jusqu'à ce jour


Capitale politique, administrative et économique de l'Algérie et port de la Méditerranée.
L'agglomération du grand Alger compte 2,5 millions d'habitants dont 1 million dans le centre (la vile d'Alger).
Alger est une métropole complexe mais aussi une ville très simple à saisir : la baie en faucille, la cité accrochée au-dessus d'un petit port et des promontoires assurent une bonne protection.
Ses étendus à l'Est, à l'Ouest en ramifications latérales amplifient l'impression de grandeur.
Alger –ville est un labyrinthe de ruelles et d'impasses ; les escaliers, très nombreux et très variés (larges, étroits, hauts…) sont très pratiques pour sillonner cette architecture en cascades. Les constructions coloniales, se mêlent aux constructions musulmanes avec une parfaite homogénéité, peintes en blanc elles donnent à Alger l'impression d'étendue, un air marin et une pureté unique. Sous la colonisation française, Alger se doubla, plus que toutes les autres villes d'Algérie, d'une nouvelle vie et ville européenne. Dans beaucoup de quartiers, les rues à arcades rappellent fortement celles de la rue Rivoli à Paris.
La vie à Alger est trépidante, l'activité économique, scientifique, sociale et culturelle y est très riche. C'est surtout une ville de jeunes, d'étudiants qui s'organisent en associations, qui sortent et qui vivent !

Les manifestations culturelles, les manifestations sportives, les concerts de musiques, les spectacles et les fêtes sont toujours joyeusement célébrés.
Capitale politique, administrative et économique de l'Algérie et port de la Méditerranée. L'agglomération du grand Alger compte 2,5 millions d'habitants dont 1 million dans le centre (la vile d'Alger).

Alger est une métropole complexe mais aussi une ville très simple à saisir : la baie en faucille, la cité accrochée au-dessus d'un petit port et des promontoires assurent une bonne protection.
Ses étendus à l'Est, à l'Ouest en ramifications latérales amplifient l'impression de grandeur.

Architecture


Alger –ville est un labyrinthe de ruelles et d'impasses ; les escaliers, très nombreux et très variés (larges, étroits, hauts…) sont très pratiques pour sillonner cette architecture en cascades.
Les constructions coloniales, se mêlent aux constructions musulmanes avec une parfaite homogénéité, peintes en blanc elles donnent à Alger l'impression d'étendue, un air marin et une pureté unique. Sous la colonisation française, Alger se doubla, plus que toutes les autres villes d'Algérie, d'une nouvelle vie et ville européenne. Dans beaucoup de quartiers, les rues à arcades rappellent fortement celles de la rue Rivoli à Paris.

LES CHU d'ALGER


CHU AIT IDIR, CHU BAB EL OUED, CHU BAINEM, CHU BELFORD, CHU BEN AKNOUN, CHU BENI MESSOUS, CHU BIRTRARIA, CHU BOLOGHINE
CHU DRID HOCINE, CHU EL HARRACH, CHU HUSSEIN DEY, CHU KOUBA, CHU MUSTAPHA
HOPITAL CENTRAL DE L 'ARMEE

L'université d'Alger se compose de sept facultés


Faculté de Droit, Faculté des Sciences Économiques et de Gestion, Faculté de Médecine regroupant trois départements: Médecine, pharmacie et chirurgie dentaire.
Faculté des Sciences Sociales et Humaines, Faculté des Sciences Politiques et de la Communication, Faculté des Lettres et Langues, Faculté des Sciences Islamiques

Enfin

La vie à Alger est trépidante, l'activité économique, scientifique, sociale et culturelle y est très riche. C'est surtout une ville de jeunes, d'étudiants qui s'organisent en associations, qui sortent et qui vivent !
Les manifestations culturelles, les manifestations sportives, les concerts de musiques, les spectacles et les fêtes sont toujours joyeusement célébrés.

Ça bouge dans ma capitale.

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