Actualités sur le cancer du sein

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Le cancer du sein est une tumeur maligne qui touche la glande mammaire. C'est une affection beaucoup plus fréquente chez les femmes que chez l'homme.
Chez la femme, le cancer se signale généralement par une masse suspecte à l'un des seins (plus rarement aux deux).

Chez l'homme le cancer du sein reste exceptionnel il est toujours grave et d'évolution rapide.

Plus un cancer du sein est détecté tôt, plus les chances de guérison totale sont grandes. Il est donc important de surveiller attentivement les modifications de la poitrine.
La majorité des femmes atteintes d'un cancer du sein ne présentent aucun signe d'altération de l'état général au moment du diagnostic.

Divers facteurs de risque peuvent avoir une influence sur la venue d'un cancer du sein :

Plus il est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes.
Toutes les femmes ont intérêts à adopter des pratiques préventives.
Et des études récentes ont montré que manger trop de glucides pourrait augmenter le risque:

Une consommation élevée d'aliments qui font augmenter le taux de sucre dans le sang ferait croître les risques de cancer du sein, conclut une étude suédoise1 menée auprès de plus de 61 000 femmes.

Les chercheurs ont tenu compte de la charge et de l'index glycémique des aliments consommés par les participantes qui ont rempli un questionnaire sur leur régime alimentaire entre 1987 et 1990, puis un second en 1997. Après 17 ans, 2 952 de ces femmes avaient été atteintes d'un cancer du sein.

Selon les résultats, une consommation importante de glucides, une charge et un index glycémique élevés étaient tous des facteurs liés au cancer du sein hormonodépendant de type estrogène positif et progestérone négatif (ER+/PR-).

Les femmes dont le régime alimentaire affichait l'index glycémique et la charge glycémique les plus élevés avaient respectivement 44 % et 81 % plus de risque d'être atteintes d'un cancer du sein ER+/PR- que les femmes qui avaient la diète la plus faible en mauvais glucides. Les autres types de cancers n'étaient pas reliés à la charge glycémique ni à l'index glycémique.

On considère qu'un aliment ou un régime est hyperglycémiant lorsque son index glycémique dépasse 50. Le pain, la farine et le sucre blanc, le riz à cuisson rapide, les pommes de terre et les boissons sucrées sont des exemples d'aliments à index glycémique élevé. La charge glycémique est une mesure plus précise de la quantité de glucides dans une portion, tenant compte à la fois des glucides et des fibres alimentaires. Les haricots verts, les lentilles et le pain complet sont des aliments à faible charge glycémique. Leur valeur est égale ou inférieure à 10.

Selon les chercheurs de cette étude, les régimes à charge glycémique élevée accroissent les concentrations d'insuline et d'hormones sexuelles dans le corps, ce qui contribue au développement et à la dispersion des cellules cancéreuses.

Oui aux végétaux, au soya et au poisson; non aux viandes rouges :

Certains aliments contribueraient à réduire les risques de cancer du sein, tandis que d'autres les aggraveraient, même chez les femmes qui y sont prédisposées génétiquement, concluent des chercheurs de l'Université de Montréal1.

Cancer du sein et hérédité


On estime que de 5 % à 10 % des cas de cancer du sein sont attribuables à une prédisposition génétique. La plupart de ces cancers sont liés à une anomalie du gène BRCA1 ou BRCA2.

Vishnee Bissonauth, étudiante au doctorat au Département de nutrition, est l'une des auteurs de l'étude. Elle a recensé 24 études épidémiologiques traitant de la relation entre le cancer du sein et différents groupes d'aliments, publiées entre 1997 et 2007. Bien que plusieurs études arrivent à des résultats opposés, la chercheuse arrive aux conclusions suivantes:

Les fruits et légumes auraient un effet préventif plus marqué chez les femmes porteuses de mutations génétiques.

Les phytoestrogènes, contenus dans les aliments à base de soya ou de graines de lin, réduiraient les risques de cancer du sein surtout chez les femmes postménopausées.

L'effet protecteur des produits laitiers faibles en gras serait attribuable à leur contenu en vitamine D.
Les viandes rouges augmenteraient le risque de cancer du sein, surtout si elles sont grillées plutôt que bouillies, et encore plus chez les femmes porteuses d'anomalies génétiques.

Les poissons auraient un effet bénéfique protecteur contre le cancer du sein. L'effet varie selon l'espèce et son mode de cuisson, à l'exception des poissons contaminés par des métaux lourds ou des pesticides.
Au-delà des aliments eux-mêmes, la quantité totale de calories ingérées par jour pourrait accélérer l'apparition du cancer du sein. Plusieurs études démontrent que celles qui consomment plus de 2 000 calories par jour, qu'elles soient porteuses ou non de mutations génétiques, courraient plus de risques d'être atteintes d'un cancer du sein.

Vishnee Bissonauth rappelle qu'un aliment ne peut provoquer, prévenir ou aggraver à lui seul le cancer du sein. « Par exemple, le fait de manger de la viande grillée au barbecue durant tout un été ne conduit pas immédiatement à la formation d'un cancer. Le cancer du sein est une maladie latente qui prend parfois une dizaine d'années avant de se manifester. ».

Dépistage : tous les deux ans


À l'occasion du Mois de la sensibilisation au cancer du sein, en octobre, la Société canadienne du cancer invite les femmes de 50 ans à 69 ans à s'inscrire au Programme québécois de Dépistage du cancer du sein. Cette initiative permet aux femmes de passer une mammographie tous les deux ans, sans devoir aller chez le médecin.

Sans oublier l'intérêt du soutien psychologique lors d'un examen de dépistage.
Les femmes qui obtiennent un diagnostic de mammographie anormale doivent attendre quelques jours, parfois quelques semaines, avant de connaître leurs résultats définitifs. « Un temps d'attente durant lequel ces femmes sont parfois laissées à elles-mêmes, tandis qu'elles auraient besoin d'information et de soutien psychosocial »

Durant ces périodes d'attente, les femmes ressentent beaucoup d'inquiétude et parfois un stress élevé. Certaines sont même en état de choc. Aucun soutien psychologique n'est offert de façon systématique. Si bien que, la plupart du temps, elles n'ont que les membres de leur famille pour les aider à gérer leur anxiété !

Dépistage de cancer du sein


Souvent, il suffirait, pour les rassurer, qu'elles obtiennent de l'information sur le déroulement du processus de dépistage et de diagnostic, la nature des examens et des résultats, les traitements et leurs dangers potentiels.

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