La presbytie: Un nouveau défi en ophtalmologie

Leave a Comment

La presbytie provient du vieillissement naturel de nos yeux. L'arrivée des verres progressifs a apporté une vraie solution au problème de la presbytie.

Beaucoup de gens soufrent de presbytie et leur nombre ne cesse d'augmenter avec le vieillissement de la population. Cette diminution progressive du pouvoir d'accommodation de l'œil commence en général à se faire ressentir aux alentours de 45 ans. Elle altère peu à peu la vision de près. Le meilleur moyen de compenser la gêne occasionnée est de porter des verres progressifs. Mais il existe maintenant une autre possibilité : la correction chirurgicale de ce défaut de vision. Il en est beaucoup question au 115eme Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie qui réunit actuellement, à Paris, plus de 6 500 spécialistes venus des cinq continents.

Depuis des années, les opérations de la myopie, de l'hypermétropie et de l'astigmatisme donnent de bons résultats, si la technique employée est bien adaptée aux caractéristiques de l'œil à opérer, au degré d'amétropie, à l'âge et au mode de vie du patient. La correction de la presbytie représente donc, pour les spécialistes, le dernier défi de la chirurgie réfractive. Ce défaut de vision est beaucoup plus délicat à aborder car il évolue en permanence.

De plus, l'accommodation est un mécanisme très complexe et encore assez mal connu. Elle fait notamment intervenir le cristallin (la lentille qui permet la mise au point de l'image), la zonule (de fins ligaments qui maintiennent le sac contenant le cristallin), le corps ciliaire (renflement musculaire situé derrière l'iris auquel les fibres de la zonule s'attachent) et la pupille (orifice centrale de l'iris qui joue le rôle de diaphragme).

En théorie, les différentes techniques chirurgicales peuvent être destinées soit à restaurer l'accommodation, soit à compenser sa perte. Si l'objectif d'une restitution du pouvoir accommodatif est le plus ambitieux et le plus séduisant, il n'est pas encore atteint de façon satisfaisante, précisent les spécialistes. En revanche, il est désormais possible de compenser la perte d'accommodation.

Mais il faut pour cela que la rétine des patients soit en bon état, que ces derniers aient un bon équilibre entre les deux yeux et une plasticité cérébrale préservée. Et qu'ils admettent qu'ils ne retrouveront jamais la vision de leurs 20 ans. C'est pourquoi les informations ci-après ne constituent qu'un résumé.

0 comments:

Enregistrer un commentaire

Rechercher dans le blog