Les Lymphocytes T et le cancer Colorectal

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Aujourd'hui, une équipe de l'Inserm, dirigée par Jérôme Galon et du Professeur Franck Pagès, vient de publier une étude sur le cancer colorectal. D'après leurs travaux, Il existe une association entre la forte concentration de lymphocytes T (certains globules blancs) au site de la tumeur colorectale et une moindre fréquence de récidive du cancer, ainsi qu'une survie prolongée des malades souffrant de la forme précoce du cancer.

Les nouveaux travaux de l'équipe se sont concentrés sur les patients présentant un cancer colorectal de stade précoce. La forte présence de cellules particulières, appelées « lymphocytes T cytotoxiques et lymphocytes T mémoires » dans la tumeur est une indication sur la possibilité que le cancer après traitement ne réapparaîtra plus et qu'une survie prolongée des malades atteints d'un cancer colorectal est possible.

Autrement dit, à peine 5% des cas qui présentaient une forte densité de lymphocytes T cytotoxiques et de lymphocytes T mémoires ont vu leur cancer récidiver et plus de 85% des malades ont survécu, cinq ans après la découverte du cancer. Mais à l'inverse, ces taux passent à 75% pour les patients qui présentent une faible densité de ces lymphocytes. Leur travail pourrait permettre de mieux définir les malades à haut risque de récidive, dès qu'ils ont été traités par chirurgie, et offre des perspectives pour limiter la réapparition du cancer grâce à des stratégies cherchant à stimuler la réponse immunitaire, c'est l'immunothérapie.

si la maladie est dépistée tôt, meilleur en est le pronostic. Cependant, 20 à 25% des malades vont récidiver, car aucun marqueur performant n'existe à ce jour pour identifier les patients concernés.

Aujourd'hui, cette équipe a démontré que la qualité de la réaction immunitaire présente dans la tumeur constitue l'élément le plus déterminant pour l'évolution clinique des patients présentant un cancer colorectal.

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